Notre campagne de lutte contre l’abstention : avec vous ?

Pour que la justice sociale et l’écologie arrivent au pouvoir dans nos villes et villages en 2026, et à la présidence en 2027, il ne faudra qu’aucune voix ne manque. En 2022, il a manqué 400 000 voix à la gauche pour passer au second tour de la présidentielle.
C’est pourquoi à Victoires Populaires nous avons décidé de passer à l’action dès maintenant pour lutter contre l’abstention, et notamment contre le phénomène de “mal-inscription” sur les listes électorales. Ça tombe bien : on a un plan !

7,7 millions de “mal-inscrit·es” en France¹, cela multiplie par 3 leur probabilité d’être abstentionniste²

Si l’abstention est un phénomène complexe, la mal-inscription sur les listes électorales est un facteur déterminant de l’abstention notamment chez les moins de 35 ans³ (Braconnier, C., Dormagen, J., Gabalda, G. & Niel, X. (2016)).
La mal-inscription électorale est tout simplement le fait d’être inscrit dans un bureau de vote qui n’est pas celui de son domicile. La mal-inscription concerne 7,7 millions de Français·es en 2022⁴ (INSEE 2022), et à cela s’ajoute les 2,9 millions de non-inscrit·es⁵ (INSEE, 2022).

Or ce phénomène de mal-inscription concerne plus particulièrement les jeunes et les habitant·es des quartiers prioritaires (QPV). Cette mal-inscription divise par 3 les chances d’aller voter. À la présidentielle de 2022, la moitié de ceux et celles qui n’ont voté ni au premier, ni au second tour, étaient mal inscrit·es⁶ (Jean-Yves Dormagen).
Et ce sont autant de voix perdues pour “notre camp” :
ces deux catégories de population votent majoritairement à gauche mais ne peuvent pas jouir pleinement de leur droit de vote, faute d’obtenir les bonnes informations et un accompagnement administratif adapté.

Notre campagne terrain :

une campagne d’accès au droit de vote en test dans 7 territoires jusqu’au 21 décembre

Notre objectif est donc simple : aller à la rencontre partout en France, et notamment dans les quartiers les plus touchés par l’abstention, des hommes et des femmes potentiellement privé·es de leur droit de vote, et leur proposer de les aider à régulariser leur situation électorale, sur le site officiel du gouvernement.

Au rythme d’une action de 2h par semaine, 20 personnes actives par territoire peuvent mener entre 2 000 et 3 000 conversations chaque mois. Imaginez si nous sommes des milliers ?
Ce plan, on le met d’ores et déjà en pratique dans 7 territoires volontaires pour l’expérimentation du 16 novembre au 21 décembre : à Lyon, Toulouse, Versailles, Paris, en Saône-et-Loire, à Grenoble et dans les Hauts-de-Seine. Pour rejoindre les actions dans ces territoires au plus proche de chez vous, rendez-vous sur la boîte à outils de la campagne.
En décembre-janvier, on tire les leçons de cette expérimentation puis en février, l’action est généralisée partout en France : rejoignez le groupe le plus proche de chez vous ou lancez le votre pour faire partie du mouvement !

La clé, c’est notre mobilisation collective

Bien sûr, les élections peuvent paraître lointaines mais c’est dans cette période que l’on peut prendre le temps de toucher le plus de monde et cela nous permet de nous préparer à une potentielle future élection anticipée, sait-on jamais…

Alors, on passe à l’action ensemble et on fait gagner la gauche ?